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Fumer du CBD VS vaporiser du CBD

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Table des matières

L’usage du cannabis à des fins médicinales prend de l’ampleur à travers le globe, adoptant diverses méthodes d’administration. Parmi celles-ci, l’inhalation se distingue comme une voie privilégiée. Alors que la vaporisation gagne en popularité en tant que méthode de consommation, fumer le cannabis demeure la méthode préférée pour beaucoup. Cette préférence soulève la question : Pourquoi opter pour la fumée lorsque la vaporisation est également une option viable ?

Fumer le Cannabis: une tradition ?

L’acte de fumer a longtemps été ancré dans notre culture, notamment avec le tabac, malgré les avertissements incessants sur ses dangers pour la santé. Cette même prudence s’étend au cannabis. Fumer du cannabis, bien que courant, n’est pas exempt de risques. L’inhalation de fumée, qu’elle provienne du tabac ou du cannabis, entraîne l’introduction de goudron, de toxines et d’autres substances nocives dans nos poumons. [1]

Au Canada, une enquête a révélé que la majorité des consommateurs de cannabis de l’année écoulée optaient pour la fleur de cannabis malgré une conscience accrue des risques pour la santé liés à cette pratique. En effet, 84% des consommateurs non médicaux ont préféré fumer, une tendance qui se retrouve également chez les consommateurs médicaux, consommant en moyenne 1,5 gramme de fleur de cannabis par jour. [2] Ces tendances sont cohérentes avec les résultats d’enquêtes antérieures sur les modes de consommation du cannabis. [3]

Cette préférence de consommation en combustion, malgré la connaissance des risques, soulève des questions importantes sur les raisons qui poussent les individus à choisir cette méthode. Le rituel de fumer des “joints“, avec ses profondes inspirations suivies de toux, est une expérience qui persiste malgré les alternatives plus sûres comme la vaporisation. Malgré les avertissements et les connaissances sur les dangers, fumer la fleur de CBD continue d’être une méthode de consommation privilégiée par beaucoup.

Pourquoi, alors, la vaporisation n’est-elle pas plus répandue parmi les consommateurs de cannabis et de CBD? Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette réticence. Le coût initial d’acquisition d’un vaporisateur peut décourager certains, perçu comme un investissement plus important par rapport aux méthodes traditionnelles de consommation. De plus, l’accès à ces dispositifs et leur utilisation peuvent sembler complexes pour ceux qui ne sont pas familiers avec la technologie de vaporisation.

La simplicité, la rapidité, la tradition de rouler un joint contrastent avec la préparation nécessaire à la vaporisation. [4]

Fumer du CBD: comprendre les risques liés

Lorsqu’il s’agit de consommer du cannabis ou du CBD, de nombreuses personnes optent instinctivement pour la combustion, une méthode traditionnelle et largement répandue à travers le monde. Cependant, cette pratique n’est pas sans risques pour la santé, notamment en raison des dangers inhérents à la combustion elle même.

En effet, la combustion du cannabis ou du CBD, libère des substances toxiques, dont le monoxyde de carbone, des goudrons et d’autres carcinogènes qui peuvent nuire à la santé pulmonaire et générale. Contrairement à la vaporisation, qui chauffe le cannabis à une température contrôlée pour en extraire les principes actifs sans brûler la plante, fumer la plante implique une combustion directe. Ce processus de combustion produit des composés nocifs qui, lors de l’inhalation, pénètrent dans les poumons et peuvent causer des dommages au fil du temps.

Pourquoi alors préférer fumer le CBD ?

Malgré ces risques, certains consommateurs préfèrent fumer le CBD plutôt que de le vaporiser pour plusieurs raisons. La familiarité avec le rituel (grinder, rouler, allumer, inhaler, expirer), la rapidité de préparation et, dans certains cas, le coût plus accessible des produits à fumer par rapport aux vaporisateurs sont autant de facteurs qui influencent cette préférence. De plus, la sensation immédiate des effets du CBD fumé est souvent citée comme un avantage par rapport à la vaporisation, qui peut nécessiter un peu plus de temps pour ressentir les effets.

Lorsque le CBD ou le cannabis est fumé, les composés actifs sont rapidement absorbés par les poumons et entrent dans le système sanguin, offrant un effet quasi-instantané. Cependant, cette méthode d’administration peut également entraîner une exposition accrue aux substances nocives générées par la combustion. À long terme, cela peut augmenter le risque de problèmes respiratoires, de maladies cardiovasculaires et d’autres complications de santé.

Bien que le fumage de cannabis et de CBD puisse offrir une certaine commodité et une satisfaction immédiate, il est crucial de peser ces avantages à court terme contre les risques potentiels pour la santé à long terme. La vaporisation se présente comme une alternative plus sûre, minimisant l’exposition aux toxines nocives tout en permettant une expérience efficace et agréable de consommation de CBD.

Les vertus de la vaporisation du CBD: Une méthode plus saine

Vaporiser du cannabis

La vaporisation de cannabis émerge comme une alternative salutaire à la consommation traditionnelle par combustion. Utiliser un vaporisateur de haute qualité présente l’avantage significatif de minimiser les risques respiratoires souvent associés à la “fumette”. [5] Contrairement à la combustion qui libère une myriade de composés nocifs tels que le monoxyde de carbone, l’ammoniac, et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), la vaporisation permet de réduire drastiquement ces concentrations toxiques. [6][7]

L’efficacité de l’inhalation via vaporisateur est bien documentée, offrant une absorption rapide des cannabinoïdes par les poumons et des effets mesurables en seulement quelques minutes. [8] Cette méthode favorise une titration précise de la dose, adaptée à la gravité des symptômes, à la tolérance individuelle, et minimise les effets secondaires indésirables. [9] De plus, l’usage de CBD de grande qualité garantit un effet souhaité et reproductible, sans les contaminants potentiels tels que les microbes, pesticides, et métaux lourds, assurant ainsi une sécurité accrue pour les patients.

La tendance croissante à la vaporisation du cannabis, sans rapport de réactions indésirables graves, incite à réévaluer les modes de consommation et à encourager les patients à privilégier des alternatives moins nocives que la combustion.

Vers un avenir plus sain

La prise de conscience croissante des risques associés à la fumée du cannabis et du CBD ouvre la voie à des alternatives plus sûres, notamment la vaporisation. Comme nous l’avons exploré, la vaporisation se distingue comme une méthode de consommation préférable, offrant des avantages significatifs pour la santé respiratoire et la précision du dosage. En minimisant l’exposition aux composés toxiques inhérents à la combustion, la vaporisation représente un choix judicieux pour les consommateurs soucieux de leur bien-être.

Malgré les habitudes bien ancrées et la familiarité avec roulage et la consommation de joint, les avantages de la vaporisation – une absorption rapide, une titration de dose aisée, et une réduction considérable des risques pour la santé – sont indéniables. La disponibilité croissante de vaporisateurs de haute qualité et de CBD de haute qualité renforce l’attrait de cette méthode, assurant une consommation plus sûre et plus contrôlée.

Encourager l’adoption de la vaporisation parmi les consommateurs de cannabis et de CBD, qu’ils soient utilisateurs médicaux ou récréatifs, est essentiel pour promouvoir une approche plus responsable et santé-consciente de la consommation de cannabis. À mesure que la recherche avance et que les témoignages d’utilisateurs s’accumulent, il devient évident que la vaporisation est non seulement une alternative viable mais également une évolution nécessaire vers une consommation de cannabis plus sûre et plus respectueuse de la santé.

En définitive, la transition vers la vaporisation du cannabis s’inscrit dans une démarche globale visant à réduire les risques liés à la consommation tout en maximisant les bénéfices thérapeutiques et le plaisir de l’expérience. La prise de conscience et l’éducation sur les avantages de la vaporisation joueront un rôle clé dans ce changement de paradigme, menant vers un avenir où la consommation de cannabis peut être à la fois agréable et bénéfique pour la santé.

Référence

[1] Tashkin, DP (2013). Effets de la marijuana sur les poumons . Annales de l’American Thoracic Society, 10 (3), 239-247. Tetrault, JM, Crothers, K., Moore, BA, Mehra, R., Concato, J., et Fiellin, DA (2007). Effets du tabagisme de marijuana sur la fonction pulmonaire et les complications respiratoires: une revue systématique. Archives de médecine interne, 167 (3), 221-228. [2] Santé Canada (2019). L’Enquête canadienne sur le cannabis 2019 . [3] Sexton, M., Cuttler, C., Finnell, J., Mischley, L. (2016). Une enquête transversale sur les utilisateurs de cannabis médical: modèles de consommation et ef fi cacité perçue . Recherche sur le cannabis et les cannabinoïdes; 1: 131-138. Hazekamp, ​​A., Ware, M., Muller-Vahl, K., Abrams, D., Grotenhermen, F. (2013). L’usage médicinal du cannabis et des cannabinoïdes: une enquête transversale internationale sur les formes d’administration . Journal des drogues psychoactives. 45 (3), 199-210. [4] Aston, E., Scott, B. et Farris, S. (2019). Une analyse qualitative de la vaporisation du cannabis chez les utilisateurs médicaux . Exp Clin Psychopharmacol. 2019 août; 27 (4): 301-308. [5] Loflin, M. et Earleywine, M. (2015). Pas de fumée, pas de feu: ce que la littérature initiale suggère concernant le cannabis vaporisé et le risque respiratoire Can J Respir Ther. Hiver 2015; 51 (1): 7–9. Hazekamp, ​​A., Ruhaak, R., Zuurman, L., van Gerven, J., Verpoorte, R. (2006). Évaluation d’un appareil de vaporisation (Volcano) pour l’administration pulmonaire de tétrahydrocannabinol. Journal des sciences pharmaceutiques. 95 (6): 1308-17. [6] Lors de l’administration de flos de cannabis de qualité pharmaceutique. [7] Abrams, D., Vizoso, H., Shade, S., et al. (2007) La vaporisation comme système de distribution de cannabis sans fumée: une étude pilote. Pharmacologie clinique et thérapeutique. 82 (5): 572 – 8. Gieringer, D., Laurent, J., Goodrich. (2004). Le vaporisateur de cannabis combine une administration efficace de THC avec une suppression efficace des composés pyrolytiques. Journal of Cannabis Therapeutics. 4 (1) Eisenberg, E., Ogintz, M., Almog, S. (2014). La pharmacocinétique, l’efficacité, l’innocuité et la facilité d’utilisation d’un nouvel inhalateur portable de cannabis dosé chez les patients souffrant de douleur neuropathique chronique: une étude de phase 1a. Journal of Pain & Palliative Care Pharmacotherapy. 28: 216-225. Vulfsons S, Ognitz M, Bar-Sela G, Raz-Pasteur A, Eisenberg E (2019). Traitement du cannabis chez les patients hospitalisés utilisant l’inhalateur SYQE: résultats d’une étude pilote en ouvert. Soins palliatifs et de soutien, 1–6. [8] Tmax: le temps nécessaire pour atteindre la concentration maximale (Cmax) d’un composé ou d’un médicament exogène dans le plasma ou un tissu après l’administration d’une dose. [9] Van de Donk, T., Niesters, M., Kowal, M., Olofsen, E., Dahan, A., van Velzen, M. (2019). Une étude expérimentale randomisée sur les effets analgésiques du cannabis de qualité pharmaceutique chez les patients souffrant de douleur chronique atteints de fibromyalgie . Douleur; 160: 860–869.

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