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Symptômes d’anxiété réduit de 50% chez les jeunes grâce à l’utilisation de CBD
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Les chercheurs estiment que le cannabidiol (CBD) pourrait représenter une approche efficace pour traiter l’anxiété chez certains individus, en particulier chez les jeunes. Beaucoup de jeunes sont confrontés à des problèmes d’anxiété qui entravent leur capacité à mener leurs activités de tous les jours et ce pour différentes raisons.
Le traitement de l’anxiété englobe diverses approches, telles que la thérapie cognitivo-comportementale et, parfois, l’utilisation de médicaments. Une étude pilote récente a révélé que le cannabidiol (CBD), la composante non psychotrope du cannabis, pouvait réduire de près de moitié les symptômes d’anxiété chronique chez les jeunes.
Cette étude s’ajoute aux travaux existants, suggérant que le CBD pourrait constituer une option de traitement efficace pour les jeunes confrontés à une anxiété résistante aux méthodes conventionnelles.
Bien que chacun expérimente un certain niveau d’anxiété, un excès peut entraver la capacité à relever les défis quotidiens. Le traitement de l’anxiété peut impliquer l’utilisation de médicaments spécifiques, des conseils ou la thérapie cognitivo-comportementale. Une étude récente, parue dans The Journal of Clinical Psychiatry, indique que le cannabidiol pourrait représenter une option de traitement sûre pour les jeunes qui ne répondent pas favorablement à d’autres formes de thérapie.
Quelles sont les impacts de l'anxiété et quelles options de traitement existent-il ?
L’anxiété, l’une des maladies mentales les plus répandues, présente un défi persistant, comme souligné par l’Institut national de la santé mentale, qui précise que «pour les personnes souffrant d’un trouble anxieux, l’anxiété ne disparaît pas et peut s’aggraver avec le temps. Les symptômes peuvent interférer avec les activités quotidiennes telles que le rendement au travail, le travail scolaire et les relations. »
Le Dr. Lewis Jassey, directeur médical de Leafwell, souligne l’impact de l’anxiété en expliquant que cette condition peut entraîner des problèmes mentaux et physiques. Il mentionne que l’anxiété est souvent liée à la dépression, soulignant qu’à plus de 70 %, les patients souffrant d’un trouble anxieux généralisé (TAG) développent également un trouble dépressif majeur (TDM). De plus, le stress constant et l’anxiété peuvent affaiblir le système immunitaire, augmentant ainsi la probabilité de contracter des infections.
Les symptômes courants de l’anxiété, tels que les attaques de panique, l’irritabilité, les maux de tête, les douleurs musculaires, l’accélération du rythme cardiaque, les palpitations cardiaques, l’augmentation de la pression artérielle, les problèmes respiratoires, les maux d’estomac, l’insomnie et la fatigue chronique, soulignent l’ampleur des défis liés à cette condition, comme l’explique le Dr. Lewis Jassey.
Le traitement de l’anxiété est généralement multidimensionnel, impliquant des médicaments, la psychothérapie pour évaluer et modifier les schémas de pensée, ainsi que des approches telles que les groupes de soutien et les techniques de gestion du stress. Cependant, certains individus ne répondent pas favorablement à ces traitements, persistant avec des niveaux élevés d’anxiété. Par conséquent, les experts explorent des méthodes de traitement alternatives, parmi lesquelles le cannabidiol (CBD) émerge comme une option prometteuse. Une étude récente a révélé que le CBD, composé non psychotrope du cannabis, réduisait de près de moitié les symptômes d’anxiété chronique chez les jeunes, suggérant ainsi une avenue de traitement complémentaire.
Réduire l'anxiété grâce au CBD
Le cannabidiol (CBD), composé non psychotrope du cannabis, offre une perspective intéressante dans le traitement de l’anxiété, comme l’indique une étude récente. L’essai ouvert a inclus 31 participants âgés de 12 à 25 ans, tous répondant aux critères d’un trouble anxieux selon le DSM-5 et n’ayant pas constaté d’amélioration de l’anxiété avec des interventions antérieures. Pendant douze semaines, les participants ont reçu un traitement complémentaire au CBD, avec des doses ajustées jusqu’à 800 mg/j en fonction des besoins individuels.
Dans l’ensemble, les résultats ont révélé une réduction de plus de 40 % de la gravité de l’anxiété, évaluée à l’aide de l’échelle de sévérité globale de l’anxiété et de l’échelle de déficience (OASIS). Les participants ont également présenté une amélioration du fonctionnement social et professionnel, ainsi qu’une diminution des symptômes dépressifs.
Ces conclusions suggèrent que le CBD pourrait représenter une option de traitement potentielle pour l’anxiété chez les individus ne répondant pas favorablement à d’autres formes de traitement. Le professeur Paul Amminger, auteur de l’étude (Cliquez pour voir la vidéo), souligne l’aspect prometteur de cette découverte en déclarant : « Il y a beaucoup d’espoir qu’un nouveau composé bénin, comme le cannabidiol, puisse soulager les problèmes de santé mentale. Je pense que la découverte la plus excitante de l’étude était que la sévérité de l’anxiété, qui était en moyenne sévère à très sévère, a chuté de 50 % à la fin de l’essai. »
L’auteur de l’étude, Emily Li, a souligné les résultats prometteurs en notant que : “Beaucoup de personnes ont rapporté une diminution de la tension, se sentant généralement plus détendues et signalant moins de symptômes de panique. Ils ont également exprimé ressentir un sentiment de calme. Certains ont même indiqué qu’en raison des effets du CBD, ils n’avaient peut-être plus besoin de recourir à des substances illicites pour s’auto-médicamenter.”
Ces observations suggèrent que le CBD pourrait non seulement réduire les symptômes d’anxiété, mais aussi offrir une alternative plus saine que l’auto-médication avec des substances illicites.
Bien que l’étude ait ouvert la voie à de nouvelles perspectives pour le cannabidiol en tant qu’option de traitement de l’anxiété sévère, ses limites, telles qu’une taille d’échantillon réduite et une durée de douze semaines, soulignent la nécessité d’études plus étendues avec un suivi à long terme.
Les participants ont également signalé des effets secondaires tels qu’une humeur maussade, de la fatigue, des frissons et des bouffées de chaleur liés à l’utilisation du CBD. Cependant, aucun événement indésirable majeur n’a été signalé. Des recherches futures pourraient surveiller de manière approfondie les participants afin d’identifier d’éventuels effets secondaires à long terme de l’utilisation du CBD.
CBD: un placebo ou pas ?
Les auteurs de l’étude ont souligné la possibilité d’un effet placebo, soulignant la nécessité de futures recherches comprenant un essai contrôlé randomisé. Le professeur Amminger a indiqué que l’essai était ouvert et non contrôlé, ce qui signifie que des conclusions informelles sur l’efficacité du cannabidiol (CBD) par rapport à d’autres influences, comme l’effet placebo, ne peuvent être affirmées avec certitude.
Cependant, il a ajouté des données qui soutenaient l’hypothèse que l’effet observé n’était pas dû au placebo : “Étant donné que les patients inclus dans cet essai étaient parmi les plus sévères résistants au traitement, avec une déficience fonctionnelle significative et qu’ils avaient eu plusieurs tentatives de traitement infructueuses avant de participer à notre essai, la réduction observée de la sévérité de l’anxiété suggère que le cannabidiol a des effets anxiolytiques cliniquement significatifs. Néanmoins, des essais cliniques contrôlés randomisés sont nécessaires pour confirmer l’efficacité et l’innocuité à long terme du CBD.”
Alors que la recherche se poursuit, les chercheurs espèrent découvrir des traitements plus efficaces contre l’anxiété. Le Dr. Jassey, optimiste quant aux résultats de cette étude, estime que la poursuite du cannabidiol comme option de traitement est prometteuse, notant que “cette étude montre que les jeunes ont réduit leur anxiété jusqu’à 50%, notamment en se sentant plus détendus et en consommant moins de substances illicites avec l’automédication.” Il souligne également les avantages potentiels du CBD par rapport aux antidépresseurs, en particulier pour les jeunes, en raison de sa meilleure tolérabilité et de son impact moins important sur le corps, par rapport aux antidépresseurs plus puissants souvent prescrits pour l’anxiété résistante au traitement.
